Qu'est ce que c'est?
Au cours d'une exploration dans le Sahara, deux officiers français, André de Saint-Avit et Jean-Marie-François Morhange sont capturés et se retrouvent dans un palais merveilleux, un véritable paradis terrestre. Ils apprennent alors qu'ils sont prisonniers d'une femme, la reine, la sultane, la souveraine absolue du Hoggar, Antinéa, petite-fille de Neptune, la dernière descendante des Atlantes, et que, dès qu'ils l'auront vue, ils renieront tout pour elle, famille, patrie, honneur...
Et alors?
Dans l’optique d’un cours sur les "femmes fatales", je me suis vu obligé de lire ce livre avec une attention particulière. Je l’avoue, mes débuts ont été laborieux. L’entrée dans l’histoire se fait lentement, on nous projette dans un cadre qui semble postérieur de plusieurs années à l’intrigue sans trop savoir pourquoi et ce qui pourrait sembler intriguant nous lasse en réalité assez vite. On ne voit pas réellement où l'auteur veut nous mener. Ce n’est que lorsque le récit rétrospectif commence que tout prend vie. On est tout d’abord projeté dans l’immensité du Sahara et de tous ses dangers, puis l’on se laisse entrainé dans l’envoutement et le même tourbillon que notre protagoniste. L’auteur nous dévoile les réponses attendues au compte-goutte et nous laisse haletant tout au long du roman. On comprend finalement la si longue introduction qui nous a quelques peu rebuté et on se rend compte a quel point chaque détail disséminé par l’auteur a son importance. L'écriture est limpide, agréable: l’auteur sait nous retenir, captif, tout comme notre héroïne le fait avec les hommes. Seuls petits bémols, je me perdais parfois un peu dans l’alternance des points de vue, certains retours du passé au présent peuvent être deroutant mais sont essentiels pour l'intrigue.
C’est donc, malgré un commencement peu accrocheur, un récit captivant qui, sans être un chef d’œuvre, nous emmènes dans un autre univers et nous fait voyager bien loin.
